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conseils d'écriture Muse

Comment survivre à une critique ou à un commentaire deux étoiles… puis progresser!

Bonjour amis écrivains,

Cet article s’insère dans le cycle sur Muse. Il aurait dû arriver à la fin mais je viens de me prendre un commentaire deux étoiles sur Amazon et… ouf! La critique fait mal. Mais j’ai survécu et j’ai plus de motivation que jamais! Comment j’ai fait? La méthode consiste simplement à faire la distinction entre soi et son histoire, entre le fond et la forme de son roman mais aussi entre les trois cerveaux du lecteur. Oui, oui, ils sont trois dans sa tête :  Alice, Cthulhu et Vé. Accessoirement, vous comprendrez aussi pourquoi la dark romance a autant de succès. Ah? Vous êtes curieux, là? C’est un coup de «Vé». 😉 Lisez, vous allez comprendre.

Le principe alchimique

Déjà, sachez que j’aimerais aller au-delà des messages d’encouragements que vous donneront vos copains quand vous posterez sur Facebook: «J’ai eu un commentaire deux étoiles, ouiiin!!!». Car la plupart sont faux. Si si, on peut plaire à tout le monde (ou au moins, leur faire reconnaître notre valeur et éviter un commentaire deux étoiles). Et non, la personne qui vous a critiqué n’est pas foncièrement méchante. Bon, elle est pas très sympa non plus, je vous l’accorde. Sauf que pour elle, vous n’êtes qu’un illustre inconnu; elle n’a aucune raison d’être sympa! Mais elle n’est pas «méchante». De son point de vue: elle a raison. Le problème, c’est que ce n’est pas la bonne partie de son cerveau qui s’exprime.

Ne croyez pas que notre cerveau est un tout cohérent. Nous sommes tous un assemblage hétéroclite de groupes de neurones qui agissent chacun de leurs côtés. Je ne suis pas prof de bio donc je vais rester à un niveau très simple et peut-être totalement faux scientifiquement mais ce n’est pas le plus important. Sachez juste que dans l’esprit de votre lecteur, il y a trois personnages:

Alice, le cerveau imaginatif, celle qui s’immerge, qui ressent:

Alice: le cerveau imaginatif du lecteur
© Yvan Postel

La Chose, Ça, Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom… Je l’appelle Cthulhu par souci de simplicité. C’est l’esprit critique du lecteur:

Un monstre avec des tentacules et un gros œil: L'esprit critique du lecteur
© Yvan Postel

Tant que Alice est seule en jeu, tout va bien. Mais parfois, Cthulhu se réveille et là… vous perdez le lecteur. Il va analyser et déchirer votre histoire. Qu’est-ce qui empêche Cthulhu de se réveiller? C’est un troisième personnage que je viens de découvrir et que je nomme «Vé». Vous allez comprendre pourquoi plus tard. Aparté: Je garde le suspense, technique narrative bien connue! 😉

Ainsi, les interactions entre Alice, Cthulhu et Vé sont le principe qui sous-tend tout: pourquoi certains lecteurs décrochent et pas d’autres, pourquoi certains raccrochent, pourquoi certains se montrent particulièrement méchants dans leurs critiques, etc.

La recette alchimique

Nous allons donc voir les étapes pour faire d’une grande douleur — deux étoiles!!!! snif ;-; — une force. Pour cela nous allons faire la part des choses en nous et dans le cerveau du lecteur. Puis, une fois que le processus qui a eu lieu dans l’esprit du lecteur sera disséqué, nous allons voir comment nous améliorer et retrouver la gniaque!

Étape 1: faire la part des choses en nous

C’est le quart d’heure: Chouchoutons Muse. Déjà, si une critique vous dit que votre histoire est naze, ne le prenez pas pour vous. Car ce qui vient véritablement de vous, c’est l’étincelle première de l’histoire. Or, une étincelle est forcément belle. Donc, ce qui vient du plus profond de vous ne peut pas être remis en cause. CQFD (ce qu’il fallait démontrer).

Après, il est possible que sur certains commentaires détaillés et assez constructifs, une petite voix vous dise: «La critique a peut-être raison?» Oui, sur la forme. C’est simplement la forme qui à certains endroit peut poser problème. La forme est toujours perfectible. C’est comme ça pour TOUT LES ÉCRIVAINS, vous n’allez pas en faire un drame, non?

Ensuite, ne vous formalisez pas pour le ton méchant de la critique. vous devez savoir que ce n’est pas Alice, le gentil cerveau imaginatif, qui rédige les critiques. C’est Cthulhu, le cerveau rationnel. Et quand il critique, Cthulhu ne parle pas, il aboie. C’est normal, vous avez vu sa tête?

L'esprit critique du lecteur s'énerve
© Yvan Postel

Franchement, vous n’allez pas vous mettre à pleurer car un petit bonhomme vert avec une sale tête vous a aboyé dessus?

Allez, souriez! Tout va bien, je vous dis. ^-^

Étape 2: faire la part des choses dans le cerveau du lecteur

Je vous l’ai dit, votre lecteur n’est pas foncièrement méchant. Par contre, la personne qui vous arrache sur une critique ne vous voit pas comme un être humain mais comme un illustre inconnu. Elle se contrefiche donc de vous faire mal. Pourtant, il ne faut pas la diaboliser, il faut tenter de rentrer dans sa tête pour comprendre pourquoi elle est si en colère.

L’imagination et l’esprit critique

Le lecteur plonge dans votre histoire par l’intermédiaire de son cerveau imaginatif: Alice. Alice passe dans l’autre monde. Elle ressent l’univers comme si elle y était, elle entre dans le cœur des personnages et prend leurs émotions pour elle.

Alice lit un livre. Le cerveau imaginatif est accroché
© Yvan Postel

Bref, Alice est la gentille, elle vous suivrait au bout du monde. Le problème est que parfois, une phrase ne va pas, un lieu change de nom, ou pire, un personnage fait quelque chose de pas cohérent. Là, un autre personnage entre en scène. C’est Cthulhu, l’esprit critique. Il se réveille et fait ce qu’il sait faire: critiquer. Cthulhu est un monstre venu d’une autre dimension, il ne ressent rien, rien du tout. Pire, dès que Alice veut rerentrer dans l’histoire, il l’en empêche en lui montrant des petites choses parfois insignifiantes: «Tu as vu? Elle a mis une virgule au lieu d’un point virgule. Une virgule!!!». Bref, le lecteur décroche.

Bon, parfois, la Chose a raison. Mais toujours est-il qu’une fois réveillé, Cthulhu est très dur à rendormir. Et même s’il se rendort, il ne dormira que d’un œil. Et si on le réveille plusieurs fois, alors, il ne se rendormira jamais. Tout du long de votre histoire, il empêchera Alice de repartir dans votre monde. Résultat, le lecteur lit avec une distance. Il ne ressent rien. Il décroche définitivement. Il peut même fermer le livre avant la fin.

Ainsi, votre histoire peut être très bonne dans le fond. Mais il suffit qu’une petite chose sur la forme ait réveillé Cthulhu, pour que tout passe à la trappe. Mais tout. Et surtout l’élément le plus important: l’émotion. Et ça, ça fera très mal, et cela peut venir de pas grand chose, de quelques petits points de forme (ou de belles incohérences 😉 Certains lecteurs ont un Cthulhu plus gros que les autres.

Exemple dans Mira:

Je reviens sur la critique assassine de Mira la Bataille de l’Eau. Lisez-la, je n’ai rien à cacher. Ce qui ressort en premier est le caractère changeant de l’héroïne. En vérité, ses réactions sont incohérentes, je le sais.

Les hommes passent au dessus du caractère incohérent de Pashka en se disant: «C’est une bonne femme, quoi!». Ils passent au-dessus car ils attendent le gros combat de la mort qui tue que toute histoire de super pouvoirs promet. Et de ce côté là, Mira tient sa promesse donc tout va bien. Le côté triangle amoureux ne les déçoit pas. Ils s’attendaient à un truc du genre de la part d’une nana.

Ce sont uniquement les femmes qui sont déçues. Pourquoi? Car lorsqu’elles prennent conscience de l’incohérence dans le caractère de Pashka, elles décrochent et rien ne les raccrochent. La super bataille en elle-même ne suffit pas, voire, les fait fuir encore plus. La promesse n’est pas tenue.

Pourtant, et c’est très intéressant, certaines lectrices passent totalement, mais totalement au dessus du caractère mal fichu de Pashka. Pourquoi? C’est un coup de Vé. Il retient Alice en otage:

Un monstre mi-homme, mi-reptile prend une petite fille en otage sur un vieux comics de la série de SF V. En fait, c'est Vé, le cerveau reptilien, qui prend Alice, notre cerveau imaginatif, en otage.d une petite en otage

Qui est Vé?

Vé est notre cerveau reptilien. Je pense que celles qui ne remarquent rien de rien des incohérences de Pashka ont en fait l’esprit ailleurs. Elles regardent Aksel (l’autre personnage masculin du triangle amoureux). Il est beau et mystérieux et elles attendent une scène bien précise avec lui. Enfin, ce n’est pas elles qui attendent, c’est leur cerveau reptilien. Notre cerveau reptilien est avide de sensations fortes. Il aime le sang et le sexe. Oh! Ne rougissez pas! C’est comme ça! On est des animaux. Le sexe et la mort nous fascinent car ils sont liés à notre survie. Donc, si certaines lectrices passent au dessus, c’est un coup du cerveau reptilien. Je l’appelle Vé, en hommage aux Visiteurs, moitié hommes, moitié reptiles. Vous savez? «V»? La série télé de mon enfance! Oups! Je viens de balancer mon âge…

La puissance de Vé

Vous avez dû me trouver horriblement sexiste, non? Dire que les lectrices qui ne voient pas l’incohérence de Pashka veulent juste coucher avec Aksel… Non, en fait, elles veulent surtout le comprendre. C’est là que réside le véritable pouvoir de Vé.

Je vous ai montré un bien horrible tableau de Vé. Un reptile qui n’aime que le sexe et le sang. Mais c’est faux. Le seul vrai centre d’intérêt de Vé, c’est la survie. Et pour notre cerveau primitif, la survie passe avant tout par une chose: il faut préserver nos liens dans le groupe. Pour ce faire, il faut comprendre les gens, et surtout, les forts, les chefs. Il faut être capable de mieux réagir pour ne pas être banni du groupe. Car, dans la préhistoire, être banni du groupe signifiait: LA MORT. Je ne vais pas vous faire toute la démonstration, mais sachez juste que Vé sort son lasso dès qu’il se pose des questions sur les motivations d’un personnage. Il l’envoie sur Alice et la retient prisonnière de l’histoire. Cthulhu aura beau tirer pour la ramener dans le monde réel, Vé est le plus fort.

Bref, c’est pour cela que beaucoup de lectrices oublient Pashka lorsqu’elles sont face à Aksel. Elles veulent le comprendre. Accessoirement, Vé sort aussi son lasso lorsqu’on lui promet du sexe et du sang, mais bon… Prenez bien la chose en vous disant que cela aussi est très lié à la survie. 😉

De manière générale, certains lecteurs s’en contrefichent de la cohérence, des fautes. Ils veulent surtout ressentir et comprendre l’autre, aussi fou soit-il. Ils ont un Vé surpuissant. Ainsi, toutes les bêtises que vous pourrez faire vous seront pardonnées sans même en avoir conscience.  C’est pour cela que des livres tout moisis d’un point de vue rationnel peuvent aussi susciter l’engouement.

Maintenant, vous savez aussi pourquoi la dark romance a autant de succès même quand elle est mal traduite de l’anglais ou quand le scénario semble totalement, mais totalement improbable. La dark parle directement aux trois grands besoins de Vé: le sexe, le sang et le social. Triple S. le plus grand rang chez les super héros, la puissance absolue. Pardon, je m’égare.

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Plus l’espoir est grand, plus la chute est amère

OK donc, un défaut de forme a réveillé Cthulhu et comme Vé n’était pas là, il a ramené Alice dans le monde réel. Le lecteur décroche et il ne peut pas apprécier l’histoire. Alors il vous tacle méchamment sur Amazon ou sur un blog.

Bon, personne n’est vraiment méchant, à part les sociopathes, mais ceux là ne lisent pas beaucoup de romans. Donc, personne qui écrit une critique deux étoiles n’est vraiment méchant. Dans mon cas, la critique pense que l’histoire avait du potentiel, elle en attendait beaucoup mais elle a décroché!

C’est terrible! Vous imaginez ce que sa petite Alice a dû ressentir? ;-;

Plus sérieusement, la promesse d’immersion et d’émotion n’a pas été tenue. Sa déception est forte. Ainsi le sentiment qu’elle ressent en contrecoup est fort lui aussi. Elle est très déçue. Donc forcément, son commentaire est très dur (mais aussi très constructif! merci illustre inconnue 😉

Je soupçonne aussi que sa déception est très grande car elle attendait une finalité pleine de sens et qu’il n’y en a pas. L’histoire finit mal et elle est absurde. Car la vie est absurde. La lectrice attendait du sens. Il n’y en avait pas. C’est voulu. La morale de l’histoire est juste: «Les enfants soldats, c’est pas bien. La guerre, c’est pas bien». Tout ce que je voulais c’était susciter l’émotion, la douleur face à l’absurdité et la cruauté du monde. Mais comme elle a décroché, elle n’a rien ressenti. La fin ne peut pas fonctionner sur elle. Elle finit donc avec rien dans les mains. Elle est encore déçue.

Ainsi, je voulais juste vous dire que la violence des commentaires n’est pas liée à la forme de votre histoire. C’est lié à la promesse. En fait, plus une personne est déçue, plus cela signifie que votre promesse était forte. Et ça, c’est un point très positif. Très.

Après, tenir ses promesses, c’est une affaire de forme! Nous allons voir comment profiter d’une critique pour progresser.

Étape 4: en mode fight

Déjà, séparons le grain de l’ivraie. Entre les insultes de Cthulhu, il y a forcément des critiques constructives, que vous pouvez utiliser. S’il n’y a aucune argumentation dans le commentaire, oubliez cette critique. Cherchez en une autre, aussi méchante mais constructive celle-là. Oui, cherchez! Nous avons besoin de nous faire mordre par le Cthulhu de nos lecteurs pour progresser.

La technique d’analyse: faites appel à Casse-Petons

Nous avons vu que le fond est inattaquable car c’est une étincelle et CQFD. Nous avons vu que l’idée, la promesse, est bonne vu que la personne est déçue. Maintenant, attaquons-nous à la forme. Et soyons vache. Car la forme, ce n’est pas vous. La forme, ça s’améliore toujours. Soyez toujours tout doux avec Muse mais sans pitié avec votre technique. Votre but est de progresser. Qu’importe ce que vous avez écrit dans le passé progresser.

Pour faire cet exercice, nous allons chercher cette fois votre propre cerveau rationnel, que j’appelle Casse-Petons car la bête est Casse-Pieds.

L'esprit rationnel de l'écrivain a la tête d'un diablotin qui râle
© Yvan Postel

Lisez donc la critique en gardant à l’esprit tout ce que je vous ai dit pour garder la tête froide. Analysez chaque partie en vous posant ces quatre questions:

  1. Quel point de forme est remis en cause?
  2. Comment je peux l’améliorer dans cette histoire?
  3. Cela n’impactera pas trop fortement d’autres éléments de l’histoire?
  4. Ai-je vraiment envie de faire cela? En ai-je la force? Tendez l’oreille pour écouter Muse.
  5. Comment je peux mieux me préparer pour ne pas faire cette erreur dans ma prochaine histoire?

Exemple dans Mira:

  1. Dans son commentaire, la lectrice remet en cause en premier lieu le caractère de l’héroïne. Ce caractère est changeant, assez insaisissable et n’ayons pas peur des mots: incohérent.
  2. Je pourrais tout bonnement supprimer le triangle amoureux. Et voilà!
  3. Mais alors, je perdrais quelque chose qui accroche très fort certaines lectrices (tout le truc sur Aksel et le Vé).
  4. Argh! J’aime les triangles amoureux et l’ambiguïté d’Aksel, c’est ce qui me plaisait à moi. Et puis, il faudrait trouver un autre moyen de le faire parler de lui?  Et puis, j’ai toutes ces histoires à retravailler, toutes ces autres à écrire… La réponse est NON.
  5. Pour améliorer mes prochaines histoires, je devrais faire des fiches personnages très détaillées. Mais surtout, je devrais trouver un moyen de bien montrer la progression psychologique des personnages. Le côté «indécis, agaçante, voire un peu égoïste» de Pashka, n’est pas un problème en soi. Elle aurait tout à fait le droit de l’être. Le problème est qu’elle n’évolue pas. Et ça… c’est très graaave pour Vé! Notre cerveau reptilien veut que les personnages progressent pour que lui même progresse et améliore sa capacité de survie.

Garde fou

La forme est toujours perfectible. Lorsque vous recevez une critique très dure, posez-vous une question: «Est-ce que cela m’apportera quelque chose de retravailler encore la forme de cette histoire?» Parfois, il faut aussi prendre note pour l’avenir. J’ai compris que je devais faire des fiches personnages et m’attacher à leur progression psychologique. Ce n’était pas le cas dans Mira. C’était une erreur. Mais cette histoire a maintenant trois ans. Elle a été écrite sans préparation sur un coup de tête. J’ai déjà fait ce que je pouvais pour l’améliorer. Dois-je encore perdre mon temps dessus alors que j’ai plus d’une centaine d’histoires qui me brûlent les doigts et le cœur et qui méritent tout autant d’être écrites?

La réponse est non. Je sais ce qui ne va pas sur Mira mais je ne la réécrirai pas. C’est mon choix personnel. À chacun de faire le sien en fonction de son attachement à son roman et surtout, de ses autres projets. Je me suis contenté d’écrire une nouvelle, bien plus réussie, sur le passé de l’héroïne. Là, j’essaie de donner une explication à son caractère inconsistant et son rapport aux hommes. Lisez-la si vous le voulez, elle a été publiée dans l’Indé Panda. Le magazine est gratuit! Profitez-en 😉

À vos plumes!

un stylo plume sur une feuille couverte d'écriture
422737 / Pixabay

L’exercice de la semaine me semble évident! Prenez une méchante critique, qui vous a fait mal. Relativisez et ensuite, décortiquez-la suivant la méthode ci-dessus. Cela vous fera du bien à Muse mais aussi à Plume!

Voilà! Bon exercice!

En attendant le prochain article sur Muse, écrivez-moi ici si vous voulez des conseils plus personnalisés ou que je traite une question précise dans un article. Et pour en savoir plus sur la plume et le retravail d’une histoire, n’hésitez pas à télécharger mon livre: «Comment polir son roman pour en faire un diamant». Vous y découvrirez d’autres petits personnages.

Bonne chance à vous dans vos projets! ^-^

 

  • Un petit nouveau. Je l’aime bien ce Vé, même si j’ai remarqué que je préférais me passer d’une histoire d’amour, ou de flots abondants de sang, pour garder l’histoire cohérente plutôt que faire plaisir au cerveau reptilien de certains. ^^

    Peut-on être vraiment objectif quand on commente ? Peut-être que la personne qui t’a commenté n’aime pas les triangles amoureux en général (trop vu, trop lu, trop cliché, trop irréaliste…), et a pu, par conséquent, avoir une perception négative de l’histoire dans son ensemble sans même en avoir conscience. Parfois, il suffit de peu pour changer le cadre de lecture. Et puis, comme elle a pu le préciser, elle avait certaines attentes, ton histoire n’y a pas répondu. Mais est-ce vraiment un manquement à ta promesse ou une mauvaise interprétation de celle-ci ? Aucun des deux je suppose, seulement une occasion manquée pour deux univers de se rencontrer. Malgré tout, ton histoire trouve son public (les autres commentaires sont bons), et je pense que c’est le plus important. 🙂

    En tout cas, article très encourageant pour ceux qui seraient démotivés par une mauvaise critique.

    • Ah! Je suis contente que Vé te plaise ^-^ bon il a une sale tête mais…
      Oui, le triangle amoureux peut-être rédhibitoire. J’hésite à l’annoncer en gros à la fin du résumé du bouquin: Warning! Triangle amoureux! Warning! Lol.
      Bon, en toute franchise, il pourrait être mieux construit.
      Blague à part, c’est très intéressant ce que tu dis. Oui, une rencontre entre un auteur et un lecteur c’est une rencontre entre deux sensibilités. Ça ne peut pas coller avec tout le monde même si certains ont le pouvoir de capturer un large public. c’est vrai qu’un seul commentaire ultra positif et sincère suffit à rebooster Muse pour une traversée du désert de 10 ans à naviguer entre de méchant commentaires 😉 Même si on ne touche qu’une personne, l’important, c’est cette rencontre, avoir le sentiment qu’on a apporté quelque chose à quelqu’un même si ce n’est qu’une seule personne. Quelque part, les écrivains, comme tout le monde, ont envie de se sentir utile, non?
      Et je ne peux qu’admirer ta ferme détermination de ne pas avoir recours à Vé ^-^
      Merci pour ton commentaire et bonne continuation dans tes projets!

  • Il ne faut pas oublier qu’on n’écrit pas comme on lit. Il faut faire la part des choses et effectivement, prendre en compte les critiques constructives. Mais quand le livre est déjà passé entre les mains des bêta-lecteurs et est enfin publié, il ne faut pas non plus le réécrire. Ca passe ou ça casse. Il faut d’abord penser à son propre plaisir. C’est comme un album de musique. On sent quand c’est fait avec le coeur ou juste pour faire plaisir au label.

    • coucou ^-^ merci pour ta remarque.
      je pense que le vrai problème de mira est que j’ai eu des bêta lectrices trop coulantes. Et moi-même je n’ai pas été assez sévère avec ce texte. Mais après trois réécritures, on perd l’élan originel et cela commence à ne plus avoir de sens de retravailler. Mieux vaut passer à un autre projet!
      Et retrouver le plaisir du processus créatif!
      Tu as raison, c’est cela le plus important.

  • J’ai lu cet article, parce que je viens de me prendre les trois premières chroniques vraiment négatives sur Le rêve de Vanessa, mon premier bouquin. Mais j’aime bien ta façon de décortiquer ce qui se passe dans la tête du lecteur, parce que ça correspond vraiment à ce que je ressens moi-même, en tant que lectrice!
    A défaut de réparer les dégâts, ça explique le processus. Merci pour le partage.

    • Hello! Merci pour ton commentaire ^-^
      Oui, c’est difficile de panser une plaie comme celle-la. J’en sais quelque chose!
      Dis-toi juste que l’écriture et la lecture sont une histoire de longueur d’ondes qui s’accordent. Si on est pas sur la même longueur d’ondes, la rencontre ne se fera pas. C’est difficile d’être sur la longueur d’onde de tout le monde. Certains y arrivent mais ils sont très rares. Et ce n’est pas forcément ce que nous avons envie de faire.
      et puis, même une personne qui aurait pu adorer ton livre dans certaines conditions, dans d’autres, elle passera à côté. C’est comme ça. Moi, parfois, j’ai envie d’éclater des zombies. Dans un moment comme ça, il ne faut surtout pas me mettre dans les pattes une comédie romantique!

      Après, il faut prendre le côté objectif et utile des critiques pour progresser. Malheureusement, les gens sont capables de te dire: «je ressens quelque chose qui ne va pas» mais ils sont incapables de te préciser comment le réparer. Là, je viens de reprendre Mira, la bataille de l’eau. Je savais que le caractère de mon héroine était agaçant et changeant mais je ne voulais pas renoncer au triangle amoureux. J’ai fini par comprendre qu’il y avait une aberration très grave dans son comportement à un moment de l’histoire. Il m’a suffit d’intervertir deux scènes et “fixer” son comportement à partir d’un certain moment pour rendre les choses plus cohérentes. Bien sûr, je ne réinventerai pas la poudre, pas à ce stade, ce n’est pas vraiment possible et je n’en ai vraiment pas envie, mais c’est toujours ça de moins comme incohérence 😉

      J’avoue que cet article n’est pas très pratico pratique. Il faudrait que j’en fasse un avec les critiques fréquentes de lecteurs et les “correctifs” qu’ont peut apporter à une histoire pour la redresser. Encore faut-il établir cette liste ^-^

      En tout cas, bon courage à toi et continue à écrire!

  • C’est bien écrit et expliqué merci désolé je n’ai pas encore fini votre livre “comment polir son roman et en faire un diamant” car je lis un autre roman avant mais je compte bien le lire. Quant à l’article, déjà je ne lis pas de dark romance, le sexe et le sang ne m’intéresse pas, la mort est intéressante car ce qui fait notre raison de vivre mais pour le sexe et le sang qui gicle en film je ne peux pas voir ça je ne supporte pas ou j’avance le film c’est pourquoi je ne regarde pas de film d’horreur aussi mais écrit en livre le gore passe pour moi mais les scènes de sexe ne m’intéressent absolument pas je zappe en livre. Du coup la dark romance n’est pas du tout faite pour moi déjà que la romance du coup je ne supporte pas trop en roman même romance romantique gnangnan non ça passe mieux pour moi quand c’est chick lit et que ça parle de la vie d’une femme mais les triangles amoureux c’est du vu et revu et je n’aime pas les clichés amoureux! Pour ne pas vouloir changer ce qu’une personne n’a pas aimé c’est votre choix et on ne peut pas plaire à tout le monde c’est impossible mais par contre je n’aime pas trop les écrivains ou scénaristes qui se contentent d’écrire pour satisfaire un public et une majorité et surfent sur des vagues pour écrire telle chose si c’est juste ça leur envie d’écrire je ne comprends pas! Je pense que le plus important c’est d’écrire pour soi avant d’écrire pour les autres et si ça vous plait comme ça votre roman même s’il y a des défauts dont vous êtes consciente alors ne changez pas! Certains auteurs ne savent pas trop les défauts de leurs romans et du coup font lire leur roman à des amies ou des bêta-lecteurs pour savoir ce qu’il y a à améliorer c’est bien pour s’améliorer mais à condition de ne pas écrire seulement pour les lecteurs et s’oublier. Il y a un autre point abordé quand j’ai vu “la forme” mais ce n’est pas abordé, quand je pense à la forme, je pense à l’écriture, la forme des phrases, les fautes d’orthographe, de grammaire etc ça peut toujours s’améliorer ça surtout quand on écrit de plus en plus on peut s’améliorer et on peut avoir plusieurs façons d’écrire, style d’écriture. On peut aussi faire appel à des correcteurs ou bêta-lecteurs pour qu’ils remarquent s’il y a encore des fautes qu’on voit pas et c’est mieux pour le lecteur même si ça peut tous nous arriver de faire des fautes de frappe et d’inattention et qu’il reste des petites fautes coquilles dans les livres édités aussi. Cependant pour un lecteur c’est mieux de savoir bien écrire que écrire avec des fautes en langage sms etc c’est pénible pour le lecteur surtout quand on doit déchiffrer après je vous rassure j’en ai pas vu beaucoup dans les livres mais sur le net ou sur des blogs je remarque que des gens écrivent avec des fautes, ça peut être parce qu’ils sont dyslexiques mais ce n’est pas une total excuse car certains demandent de l’aide pour reconnaître leurs fautes et toute la population n’est pas dyslexique mais écrit avec des fautes mais dont ils ont la flemme de relire ou se corriger ou ils ne voient pas leurs fautes. Pour les styles d’écriture, on ne peut pas plaire à tout le monde non plus, moi j’adore les styles d’écriture simples pas trop complexes et surtout avec pas trop de descriptions, mais plus c’est complexe avec des tonnes de descriptions, plus on me perd! Mais pour d’autres c’est le contraire qui cherchent des styles d’écritures complexes, littéraires et recherchés mais pas moi! J’ai horreur des descriptions surtout quand ça ne sert pas l’intrigue, les descriptions d’action j’aime ça surtout dans les thrillers je me concentre bien pour les scènes d’action mais les descriptions contemplatifs comme décrire avec plein de détails le paysage, des lieux, des personnages, les habitudes des personnages, ce qu’il est en train de faire etc tous ce qui ne servent pas vraiment l’intrigue je n’aime pas et je lis ce genre de descriptions en diagonale car ça ne m’intéresse pas, je n’aime pas les longues descriptions de 1 ou 2 pages ou plus et j’en ai lu quelques uns de livres avec de si longues descriptions que je m’ennuyais du coup je lisais en diagonale pour les descriptions du coup ce n’est pas des coup de coeur pour ces livres-là même si l’intrigue m’intéresse. Ca m’a fait ça pour pas mal de livres de romances dont j’ai eu des déceptions et dont je n’aimais pas son style d’écriture avec trop de descriptions j’ai lu 4 livres romances de cet auteur pour m’apercevoir que je n’aime pas son style d’écriture et que la romance c’est pas pour moi et je suis en train de lire un livre de michel bussi “ne lâche pas ma main” dont le résumé m’intéressait mais il y a beaucoup trop de lenteurs et des tonnes de descriptions que j’ai lu beaucoup de pages en diagonale aussi, j’attends de lire ses autres romans je ne m’arrête pas à un livre de l’auteur pour savoir si c’est le livre que j’ai pas aimé ou son style d’écriture et dans le livre au début il y a sa biographie et j’ai vu qu’il est ou a été professeur à la fac je me suis dit ceci explique cela xd ceci explique son style d’écriture très littéraire trop littéraire pour moi. J’ai remarqué que je préférai les styles d’écritures simples des journalistes plutôt que des professeurs après michel bussi c’est le seul écrivain professeur que j’ai lu j’attends de voir pour tout généraliser mais j’ai beaucoup plus apprécié 2 écrivain qui ont été ou sont journalistes: Bernard werber qui a été journaliste dont j’a adoré “le sixième sommeil” lu en 2017 et Sébastien Bohler aussi journaliste que j’ai lu et adoré “Neuroland” et “l’homme qui haissait le bien” lu en 2017 et j’ai un autre de ses livres dans ma pal, j’ai remarqué que les journalistes savent plus écrire en synthétisant que les profs littéraires etc. Après chacun ses goûts pour les styles d’écriture mais j’ai été dégoûté au lycée des styles trop littéraires plein de descriptions dans les livres classiques et depuis je ne peux pas lire les livres classiques à part les polars classiques comme agatha christie dont j’ai lu en 2017 “les 10 petits nègres” que j’ai adoré. Niveau goût en livres je suis plus thrillers et polars, aussi livres contemporains, livres jeunesses/jeunes adultes contemporains et livres de témoignages bouleversants dramatiques et je ne suis pas très SFFF à part si c’est plus horreur ou fantastique paranormal ou thriller fantastique, thriller de science fiction ou livre de science fiction du genre de “le sixième sommeil” sur les progrès que pourraient la science ou les dérives dans d’autres livres mais je n’aime pas le space opéra avec vaisseaux spatiales comme star wars, je n’aime pas trop la fantasy car trop éloigné du monde réel mais je vais essayer de découvrir en commençant par les livres de fantasy de samantha bailly avec sa plume que j’adore assez simple et je ne suis pas très fantastique non plus d’ailleurs je ne suis pas fan de harry potter je n’ai jamais lu les livres mais vu tous les films mais pas fan de l’univers, des personnages aucun attachement pour les personnages et je n’aime pas dans la fantasy le thème de la guerre entre 2 clans comme le seigneur des agneaux dont je n’ai jamais lu les livres mais vu les films mais pas fan non plus. Pour les films pareil je ne suis pas fan des films fantastiques je tolère ou je peux aimer sans plus alors que mes amies adorent ça, je ne suis pas du tout fan des super héros, pas fan de super man, de batman etc et pas fan des films dc et marvel, en films je rejoins ce que je lis enfin c’est les livres qui rejoignent ce que je vois en films et séries tv haha du coup en films je préfère les thrillers, les policiers, les comédies et les drames ^^ quant aux livres j’avais dit que j’avais été dégoûtée de ça au lycée et je n’ai plus lu un livre après le lycée et je me suis remise à lire qu’en 2017. Et j’adore plus dessiner et écrire depuis petite, c’est l’écriture qui a développé mon imagination et non la lecture, l’écriture, le dessin, les films et surtout les séries tv dont j’adore regarder ça depuis petite, aimer lire c’est venu un peu ados avec 2 livres de témoignage qui m’ont marqué “ferdaous une vie en enfer” et “la flammande” de bernard pouchèle qui parlent d’une femme en prison qui va raconter sa vie pour savoir pourquoi et comment elles en sont arrivées là j’adore les livres mystères, les secrets, les secrets de famille, j’adore les thrillers pour ça et pour avoir des surprises aussi. Enfant je ne lisais pas vraiment non plus à part martine, tom tom et nana et max et lili mais dont je ne lisais pas régulièrement, ados j’ai aussi connu les mangas shojo romance que je lisais mais du collège jusqu’à début du lycée puis j’ai arrêté d’en lire aussi et en 2017 je me suis remise aux mangas mais pas du genre shojo romance cette fois mais du genre thriller et horreur carrément c’est un grand écart et j’ai découvert en 2017 des bd et comics dont je ne lisais jamais aussi même enfant. Une dernière chose pour finir j’adore les livres qui me déstabilisent aussi par ex dans “rêver” de franck thilliez les chapitres ne sont pas écris dans l’ordre mais dans le désordre ça se passe de décembre 2014 à 2015 mais d’un chapitre à un autre on peut passer d’un chapitre qui se passe en 2015 pour revenir en 2014 puis 2015 puis 2014 tout mélangé et j’adore ça puis le chapitre 57 ne se trouve pas dans le livre il faut aller sur le site de l’auteur pour taper un code qui se trouve dans le livre pour lire le chapitre 57 et accéder à une grille des chapitres dans l’ordre chronologique et je rajoute le livre “touch” de claire north qui est un thriller fantastique où on suit un fantôme qui possède les gens et qui va se faire pourchasser par un tueur à gage et ce fantôme va chercher à enquêter pour savoir pourquoi on veut le tuer, on voyage de corps en corps il faut accepter l’idée que le fantôme peut posséder un homme, une femme, un enfant etc il change souvent et vite de corps il y a beaucoup d’action et on voyage aussi dans le temps avec des flash-back où on en apprend plus sur le fantôme. Il faut aimer être déstabilisé pour rentrer dans l’histoire et j’ai adoré ça!

    • Coucou! merci pour ton long commentaire!
      tu illustres bien le fait que tous les goûts sont dans la nature tant au niveau des histoires que du style. et que ceux-ci évoluent! comme tu le dis, nos lectures changent avec le temps!
      Et puis, oui, il faut faire ce qu’on aime, c’est au final ce que l’on fait le mieux… Après, il faut aussi écouter ses bêta lecteurs. Et finalement, un auteur qui trouve ses bons bêtas lecteurs finalement n’est plus seul sur son œuvre et le résultat sera bien meilleur. Mais tout le monde n’a pas cette chance!

      c’est drôle ton rapport à la fantasy trop éloignée du monde réel. je suis exactement l’inverse. J’ai besoin de m’en éloigner le plus loin possible. Et puis récemment, j’ai changée. Je me suis mise à lire de la romance contemporaine. En effet, moi aussi je préfère la chicklit. Une femme ne se réduit pas à une histoire d’amour 😉 par contre, ce que c’est dur à écrire! faire rire… OMG! quel combat!

      et c’est terrible cette histoire de code! cet auteur est génial! je le connais de nom, mais comme ce n’est pas mon type d’histoires, je n’avais pas testé. Mais il faut que je lise ça.

      Merci encore pour tes retours ^-^

      • De rien! alors moi c’est tout le contraire je m’évade de mon quotidien mais par ex par la comédie on s’évade aussi et on rit bien et c’est bon pour la santé ^^ et je m’évade aussi par des livres polars et films et séries tv policiers car même en films et séries tv je suis très thrillers et policiers aussi et j’aurais aimé être une détective dans l’âme, j’aime bien deviner le coupable même si je me trompe souvent mais pas grave j’ai des surprises et j’aime avoir des surprises ^^ Et en roman c’est les thrillers et polars qui e donnent le suspense d’éprouver de l’adrénaline pour savoir la suite et pour finir vite un livre, par ex c’est avec 1 thriller que j’ai fini un livre en 3-4-5 jours alors que d’habitude je finis les livres plutôt en une semaine et une fois j’ai fini 1 thriller de 300 pages en 2 jours mon max et j’étais très fière ^^ je ne peux pas finir les romans en une journée par contre car il me faut des pauses entre lecture que je peux me concentrer juste 1h à 1h30 puis pause puis je peux relire lus tard 1h à 1h30 du coup max 100 pages à 150 pages dans une journée. Pour la chick lit s’il y a de la romance mais plus réaliste ça me dérange moins comme “l’homme idéal existe il est québécois” car ça parle d’un couple mixte, une française qui part en vacances au québec pour son amoureux québécois et qui témoigne de la difficulté de se comprendre avec des malentendus et quiproquo j’ai beaucoup aimé ce livre et aussi “l’immeuble des femmes qui ont renoncé aux hommes” qui parle de destins de femmes qui ont renoncé aux hommes et une qui arrive dans l’immeuble qui n’a pas renoncé aux hommes 2 visions différentes, elles vont nous parler de leur vie, de leur passé pourquoi ont-elles renoncé aux hommes? Il n’y a pas de partis pris c’est ce que j’ai adoré on comprend les différentes femmes et c’est aussi une histoire d’amitié de femmes qui ont eu des vies différentes, passés différentes et vision différente des hommes mais pourtant un lien se crée. Ca m’a fait penser au film “le sourire de mona lisa” avec julia roberts qui enseigne dans un lycée ou fac pour filles dont certaines ne pensent qu’à se marier comme but et devenir une parfaite femme au foyer (c’est un film historique) alors que l’enseignante jouée par julia roberts essaye de les aider pour qu’elles continuent leurs études aussi, elles ont 2 visions différentes, il n’y a pas de parti pris et on comprend les 2. Je te conseille Fraanck thillez surtout “rêver” de franck thilliez ou je peux te conseiller d’autres bons thrillers si tu veux ^^ moi je m’évade en livre et films et séries tv comme je l’ai dit en comédie, thriller, policier et drame comme j’adore lire des livres de témoignage bouleversants aussi qui dénoncent des choses

      • ohh… l’histoire au québec me semble bien drôle en effet, pour y avoir vécu, en effet, je sais que c’est parfois dur de tout comprendre. la langue et même la culture est finalement différente. ^-^
        mais faire rire, je réédite, qu’est ce que c’est dur! pff…
        oui les enquêtes c’est génial pour un auteur. Je ne m’en sens pas encore capable d’en écrire. peut-être parce que j’en lis peu. Tu connais elizabeth george? elle étcrit des polar à l’anglaise. Malheureusement, elle s’attarde un peu sur les descriptions parfois mais ses histoires sont excellentes. et ses personnages très profond (et j’adore son héros, mais chut…)
        bises et bonnes lectures à toi!

      • Je connais Elisabeth George elle fait des longs romans pavés pas encore pour moi et je n’aime pas les descriptions et les longueurs je tenterai pour voir pour essayer mais j’en connais d’autres si tu veux des polars et thrillers et pur les thrillers ils sont très variés tu as des thrillers psychologiques sans enquête policière des fois assez soft et d’autres qui font frissonner, des thrillers policiers, des thrillers fantastiques j’ai donné l’exemple de “touch” de claire north, il y a aussi des thrillers de science fiction comme “neuroland” de sébastien bohler où on suit des chercheurs qui vont inventer un scanner pour lire dans les pensées et le gouvernement français veut l’utiliser contre des criminels et des terroristes, il y a aussi des thrillers d’horreurs, des thrillers juridiques, des thrillers d’espionnages, des thrillers conspirationnistes, des thrillers politiques, des thrillers historico-ésorétiques comme “da vinci code” que je n’ai pas encore lu etc

  • Il y a aussi qui me déçoit quand j’ai choisi un livre pour un thème qui m’intéresse par ex quand je veux lire un polar sur une disparition et rançon je veux que l’action de la disparition, de la rançon, du kidnpapping se passe au début ou vers le début mais je suis déçue quand il faut attendre la moitié du livre pour qu’il y ait de l’action, pour que la disparition, le kidnapping se passe mais à la moitié du livre comme “rançon” de danielle steel j’étais hyper déçue car je l’avais choisi pour ce thème de disparition d’enfant et de rançon mais non c’est plat, c’est lent avec longueurs et des tonnes de descriptions sur la vie de la famille, leur habitude qui est la proie des kidnappeurs qui agissent qu’au milieu du livre et il y a assez peu d’actions même dans ça même si les personnages sont assez bien développés ça ne me suffit pas pour me convaincre et j’ai été déçue! Il y a aussi “trois jours et une vie” de pierre lemaitre dont j’ai été déçue car j’ai été trompée par le résumé de 4ème de couverture qui suggère une disparition, des mystères, des catastrophes mais non rien de tout ça, la disparition a lieu au début mais l’histoire sait qu’on connait l’identité du tueur au début et que le suspense réside dans le fait s’il va se faire attraper ou non mais c’est plus un drame psychologique avec lenteur, pas d’actions qu’un thriller et si le résumé ne m’avait pas trompé et que si j’avais si qu’on suit le meurtrier qu’on connait pour savoir s’il va se faire chopper j’aurais peut-être pu plus apprécié la lecture si j’étais intéressée par ça mais non comme le résumé suggère une disparition mais le début des catastrophes à venir je m’attendais à du mystère, qu’on ne connaisse pas le meurtrier et qu’il y ait plus de disparition, mystère, secret caché mais rien de tout ça car j’ai été trompé par le résumé qui ne caractérise pas le livre, je pense qu’ils ont fait un résumé plus vendeur mais qui ne raconte pas vraiment l’histoire pour se vendre c’est un peu trop putaclic et j’ai été déçue! il y a aussi le livre “tout ce qu’on ne sait jamais dit” de céleste ng dont j’ai été déçue car ça parle du suicide d’une fille d’une famille asiatique dont le suicide se passe au début et du coup je m’attendais à comprendre le suicide de la fille, à découvrir des secrets familiales cachés ou autre raison de son suicide et non rien pas de surprises, pas de secrets, trop de descriptions surtout qu’il y a des descriptions flash-back de la vie et rencontre de ses parents dont je m’en branlais et qui n’a rien à voir avec le suicide de leur fille et la fin est WTF pour moi j’ai rien compris à cette fin, j’ai rien compris à ce livre après je sais qu’une blogueuse l’a aimé j’ai essayé de discuter avec elle notamment de la fin que je n’ai pas compris et même avec ses explications je n’ai toujours pas compris

    • intéressant ce que tu dis avec ce concept de résumé «putaclic» ^-^
      oui on a tendance à faire des résumés les plus percutant possible, mais il faut rester en ligne avec son histoire, tant dans le fond que dans la forme. Pas la peine de faire de l’humour dans le résumé si l’histoire est un drame! je pousse le trait mais tu vois ce que je veux dire ^-^ car si on le lecteur se sent trompé, il sera en colère (et là les méchants commentaires vont fuser!)
      sinon, les fins sont dure. Entre les attentes du lecteur et le juste dosage de ce qu’on sait ou pas, les surprises ratées… bref
      un gros travail et comme tu le soulignais, cela nécessite de l’aide. Les bêta lecteurs sont précieux…
      bonne chance à toi dans tes projets!

      • C’est exactement ça et je me suis sentie trompée par le résumé qui ne raconte pas vraiment l’histoire, laisse supposer des mystères, “des catastrophes à venir” comme le dit le résumé “la disparition du petit Rémi n’était que le commencement des catastrophes à venir.” Bah j’attends encore ces catastrophes à venir il n’y a presque aucune action et du coup si jamais je rencontre l’auteur, je n’aurais pas peur de lui dire que j’ai été déçue de son livre celui-là car j’ai été trompée par le résumé etc après je ne m’arrête pas à un livre que j’ai pas aimé d’un auteur, je continue pour voir si c’est juste ce livre que j’ai pas aimé ou si c’est le style de l’auteur du coup pour savoir ça je lis au moins 2 ou 3 livres de l’auteur et pour Pierre Lemaitre j’ai bien fait car “trois jours et une vie” n’est pas vraiment un thriller mais il en a écrit d’autres connus dont j’ai lu après “robe de marié” en sachant que c’est un thriller psychologique et sans lire le résumé et j’ai adoré! J’ai bien fait de ne pas lire le résumé cette fois-là car il y a un spoiler dans le résumé un gros élément de l’histoire et quand ne sachant pas ça et en ne lisant pas ce résumé on est encore plus surpris car on doute

      • Non moi je vais au delà d’une 1ère déception car comme je l’ai dit j’ai été déçue de “trois jours et une vie” de pierre lemaitre mais j’ai voulu tenter un autre de ses livres bien connus et assez bien apprécié “robe de marié” que j’ai trop adoré et qui m’a marqué et qui fait partie de mes livres préférés! Donc non pour ma part je ne m’arrête pas à ma 1ère déception d’un auteur que je ne connais pas et comme je l’ai dit on ne peut pas savoir juste avec 1 livre de l’auteur si on a pas apprécié ce livre-là ou si c’est le style de l’auteur et il faut tenter d’autres livres de l’auteur si c’est vraiment le style de l’auteur qui ne passe pas ou si c’était juste le précédent livre lu car comme je l’ai dit le style d’écriture d’un auteur peut changer d’un livre à un autre surtout quand il ou elle écrit 2 ou plusieurs livres de genres différents

  • j’adore 2 séries et 1 dessin animé du genre fantastique: charmed ma série tv américaine préféré mais car il y a de la comédie et ça parle beaucoup aussi du lien familiale entre des soeurs que je n’ai pas eu, de leur vie personnelle, leur vie amoureuse et vie professionnelle c’est ce que j’ai le plus aimé et le côté pouvoir ce sont des pouvoirs qui peuvent être utilisés et être utiles dans le monde réel au quotidien comme le pouvoir de guérir, le pouvoir de prémonition, le pouvoir de figer le temps pour avoir le temps de faire ce qu’on veut, le pouvoir de téléportation pour voyager chose que j’ai apprécié! Piper a été un modèle pour moi qui me ressemble où je suis timide et introvertie manquant de confiance parfois comme elle mais elle a su prendre plus de confiance en elle et d’assurance pour être forte avec des pouvoirs mais aussi moralement! Puis j’adore la série tv Médium même si elle est du genre fantastique paranormal elle est adapté de la véritable histoire de la vie d’alison dubois dont j’ai son livre qui est une médium qui a réellement aidé le FBI et j’y crois à ça ^^ contrairement à différents mondes comme narnia, le seigneur des agneaux, harry potter dont j’y croyais pas et je ne suis pas vraiment rentrée dedans et pas été fan je suis assez terre à terre je peux aimer le fantastique quand j’y crois ou quand c’est des pouvoirs utiles ou quand ça parle de la vie quotidienne. Un de mes dessins animés préférés est aussi Magical doremi même si c’est du genre fantastique aussi avec des apprentis sorcières ce que j’ai aimé c’est la comédie j’arrêtais pas de rire en le regardant mais aussi que ça parle de la vie quotidienne d’écolières, de leurs problèmes et ça parle aussi du divorce vu par les enfants, de deuil, de sexualité précoce etc en résolvant les problèmes des autres par la magie avec des valeurs comme l’amitié, la solidarité, la gentillesse et la générosité ^^ C’est ce que j’ai adoré, ça parle aussi d’élever un enfant par des enfants aussi etc et une autre chose importante il faut développer l’intrigue et les personnages aussi, quand on aime pas trop l’intrigue, on peut continuer pour les personnages si on s’attache ou aimer les 2! J’adore Doremi et son amour pour le steak qui me fait rire! Mais par ex harry potter même si j’ai tout vu en film j’ai pas adoré l’intrigue aucun attachement et aucun attachement pour les personnages non plus, en livre j’aurais déjà lâché et abandonné depuis le début après chacun ses goûts. Pour la série tv Once upon a time j’ai pas beaucoup aimé la saison 1 mais quand dans la saison 2 est venue les intrigues sur la famille et l’arbre généalogique de la famille ça m’a tout de suite plus intéressée mais que j’ai regardé jusqu’à fin saison 5 puis les personnages principaux m’ont tous tapé sur les nerfs alors j’ai abandonné la série car l’intrigue ne m’intéressait plus non plus