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Bloguer pour trouver ses lecteurs : Argh ! Je croyais que j’avais fini d’écrire…

Bonjour les écrivains!

Aujourd’hui, on parle d’un sujet qui fâche : comment trouver ses lecteurs. Bref, l’art de se vendre. Eh oui ! On passe des années à écrire un livre et une fois que c’est fait, on croit être arrivé à la fin du voyage. En vérité, on est juste en haut de la montagne. Il reste encore la moitié du chemin à faire pour retourner au village sans se casser la binette. Et moi, je me suis rétamée gaiement pour tous mes livres…

jalandas0 / Pixabay
jalandas0 / Pixabay

En effet, à part quelques posts sur Facebook, figurez-vous que je n’ai jamais parlé d’eux sur mon blog oO. C’est pourtant ainsi que l’on peut trouver ses lecteurs : en en parlant. C’est à dire « en bloguant ».

Oui mais voilà, bloguer, c’est quoi ? Parler de la pluie et du beau temps sur le net ? Sûrement pas. Alors sur quoi va-t-on écrire et de quelle façon ? C’est tout l’Art de la chose. Laure Lapègue et Chris Simon, toutes deux auteures et blogueuses reconnues dans la sphère indépendante, nous ont livré leurs secrets lors de la dernière pépinière Bookelis.

Voici ce que j’en ai retenu :

Le principe de Laure et Chris pour trouver ses lecteurs

© Yvan Postel
© Yvan Postel

Le blog est la pierre angulaire de la communication d’un auteur, c’est le cœur vers lequel pointent tous ses réseaux sociaux et les plateformes de vente de ses livres. Pour trouver ses lecteurs, il faut d’abord avec un lieu à soi où les accueillir. Mais bloguer ne se fait pas au hasard. Bloguer c’est écrire. Pour ce faire, il faut trouver sa ligne éditoriale. Mais aussi sa voix. Ensuite, bloguer, c’est du journalisme. Il faut trouver un moyen d’intéresser le lecteur. Enfin, bloguer, c’est faire connaître ses livres. On choisit donc ses sujets et la forme de ses articles pour donner envie au lecteur de revenir ou d’en savoir plus sur nos écrits (bref, d’acheter notre bouquin !).

Mais surtout, bloguer doit être quelque chose d’original, de personnel. Alors, pour savoir ce dont on va parler, il faut déjà réfléchir à ce dont parle notre livre, bien sûr, mais aussi et surtout, à qui l’on est, à ce qui nous différencie des autres mais, aussi, à ce qui nous en rapproche. Trouver ses lecteurs, c’est aussi trouver notre point commun.

La recette de Laure et Chris pour trouver ses lecteurs

© Yvan Postel
© Yvan Postel
  • Sachez où vous allez : Le but du blog est de trouver nos lecteurs et de leur faire découvrir notre livre et notre univers d’écriture à travers des thèmes plus larges. Avant toute chose, un brainstorming est nécessaire pour trouver quels seront vos thèmes de bloguing : réfléchissez aux thèmes abordés dans vos livres, à leur univers, aux lieux, aux personnages, au contexte social/historique, aux questions universelles soulevées, au genre littéraire, etc. Faites aussi la cartographie de vos centres d’intérêt. L’idée n’est pas de s’enfermer dans notre roman mais de parler de sujets plus larges qui intéresseront des lecteurs potentiels de nos livres. On définit ainsi plusieurs sous-thèmes de bloguing.
  • Ne vous éparpillez pas : Avoir beaucoup de sujets c’est bien mais il faut les thématiser et les recadrer dans son univers, chercher le bon angle. Il faut toujours penser à la personne en face, à ses centres d’intérêt à elle. Le blog n’est pas un journal intime, même si les lecteurs apprécient d’entrer dans les coulisses de la création d’un roman.
  • Trouvez votre voix : Ce qui fait que vous vous démarquerez : dans le ton (humour, style, gimmick, etc.) et dans la façon dont les thèmes sont abordés. Mais aussi, mettez au clair vos valeurs. On ne peut pas plaire à tout le monde, l’essentiel est de savoir pourquoi on dit ou pense cela, d’être droit dans ses bottes. Soyez vous-même. Les blogueur lus, sont souvent authentiques.
  • Commencez tôt : Pas besoin d’avoir son livre pour ouvrir son blog. Plus tôt vous en parlez, plus tôt vous vous construisez une communauté.
  • Soyez présent : Il ne suffit pas de bloguer pour que les lecteurs se précipitent. Il faut amener le trafic en utilisant les réseaux sociaux. Publiez régulièrement. Mieux vaut un article par mois que 5 articles en une semaine puis plus rien pendant un semestre.
  • N’oubliez pas l’image: L’image a presque autant d’importance que le texte dans un article. C’est surtout la principale accroche sur les réseaux sociaux. Il existe des banques d’images gratuites (Pixabay, sites des bibliothèques nationales : BNF, New-York…). Pensez aussi à la vidéo ! Book trailers, bloguing vidéo…
  • Bloguer c’est écrire : Il faut le faire en pensant à la personne en face, trouvez des idées pour être percutant dès le début (vos motivations, une expérience personnelle). Puis pour raviver l’attention. Dans le journalisme, on dit que l’article doit avoir un « angle d’attaque ».
  • Trouvez un bon titre : Le titre doit inciter à la curiosité, pousser au clic, surprendre. Il faut mêler le fond et la forme : mettre son ton, sa poudre de perlimpinpin. N’oubliez pas pour autant d’employer des termes simples avec des mots-clefs.
  • Créez une relation : Il faut capter le lecteur pour qu’il interagisse (commentaire) et revienne, voire qu’il achète votre livre un jour. Ouvrez sur un autre thème, un autre auteur. Ajoutez des appels à l’action en fin d’article : « Mettez un commentaire ! » « Vous avez aimé ? Partagez-le ! » « Inscrivez-vous pour ne pas rater le prochain article ! ».
  • À l’attaque ! Ne vous laissez pas paralyser par le doute et la peur de mal faire. C’est en bloguant qu’on devient blogueron. Donc bloguoter.

Donc, pour trouver ses lecteurs, il faut prendre sa plume!

© Yvan Postel
© Yvan Postel

Mon grain de sel

Voilà pour les conseils avisés de Laure et Chris. Je me permets de vous donner les miens.

Bloguer est un travail ingrat. C’est long de faire connaître un blog et de trouver ses lecteurs. C’est difficile de faire revenir ses lecteurs, et c’est encore plus dur de les faire interagir (d’ailleurs, si vous êtes arrivés jusque-là, mettez-moi un petit commentaire, on va faire une expérience scientifique ! merci 😉

Donc, jeune blogueuse ou blogueur, ne désespérez pas et, pour ce faire, économisez-vous. Le meilleur conseil que Laure m’ait donné c’est : « Lorsque tu as deux grands paragraphes dans un article, c’est qu’en fait, tu as deux articles ». C’est pour cela que les articles de l’alchimiste sont souvent sous forme d’épisodes.

Deuxième conseil, ne perdez pas votre ligne éditoriale et votre but en cours de route. Au début, je bloguais sur mon site http://ghaanima.com Comme tous les jeunes auteurs, j’avais surtout un réseau d’écrivains. Donc mes articles qui rapportaient le plus de réactions (et me faisaient chaud au cœur) étaient les articles sur l’écriture. C’est ainsi que j’ai commencé à uniquement bloguer sur le métier d’écrivain et les techniques de la narration. Et, en route, j’ai perdu la mission d’origine de tout blog d’auteur : faire connaître mes livres et mes univers à mes potentiels lecteurs. C’est pour cela que j’ai créé ce site. L’Alchimiste est pour les copains auteurs. Ghaanima.com est pour les lecteurs. Donc, parler d’écriture, ou tenir un blog de lecture, c’est bien, mais n’oubliez pas quel est le but premier de votre blog et comment il peut accomplir sa mission divine : trouver ses lecteurs pour faire connaître ses livres.

Plus d’informations :

À propos de Laure

Laure Lapègue vit à Bordeaux. Elle est à ce jour l’auteur de cinq romans à suspense, “Comme un garçon” (2011), “La Bascule” (2013) “Mea Culpa” (2015) , “Une Vie Meilleure” (2016) et “Female” , sorti en février 2017 . Elle est depuis mars 2014 la fondatrice et dirigeante de booknseries.fr, le premier site de promotion et de publication en épisodes de séries et de romans à suspense indépendants.

https://www.booknseries.fr/laure-lapegue/

laure lapègue

Elle est aussi conseillère en communication d’auteur. Booknseries a pour objectif d’assister les écrivains dans la construction de leur univers d’auteur et dans la promotion de leurs œuvres, mais aussi de leur apprendre à organiser leur communication, à la maitriser, de façon à la rendre plus efficace et plus professionnelle.

https://www.booknseries.fr/offres/

 

À propos de Chris

Franco-américaine, Chris Simon vit à en France depuis 2009. Elle aime New York et Paris. Et les falaises d’Etretat. Figure de l’autoédition en France, elle est auteure et blogueuse depuis 2011. Elle a commencé à bloguer à Paris sur la scène littéraire. Elle a d’abord tenu un premier blog : « le baiser de la mouche » puis elle a créé le Mag des indés. Elle est aussi la créatrice du compte twitter #lundiblog

Chris est l’auteur de la série “Lacan et la boîte de mouchoirs”, une série psy humoristique qui a été dans le top 100 Amazon Kindle tout l’été 2013. Elle a également écrit un premier roman « Mémorial Tour » qui a pour question centrale : le devoir de mémoire nous protège-t-il contre la barbarie ? Celui-ci a gagné un prix Amazon. Elle écrit en ce moment une nouvelle série #Pulp, Brooklyn Paradis, les Saisons 1 et 2 sont déjà disponibles. La Saison 3 sortira en novembre 2017.

http://chrisimon.com/mes-livres-2/

chris_simon_sur_monbestseller.com_

À propos de La Librairie des Pufs :

Le puf n’est pas un petit animal avec une coupe de fraggle rock mais un acronyme pour Presses Universitaires de France. Cette maison d’édition vient d’ouvrir sa librairie à Paris, avec la caractéristique de posséder une méga imprimante qui fait des livres sur demande. Ils impriment leurs propres livres bien sûr, mais ils ont aussi un partenariat avec Bookelis pour référencer leurs auteurs et surtout, ils ont accès à un catalogue de classiques infinis. Je sais où aller pour trouver mon prochain Dumas trop gros et trop peu vendu pour être encore édité ^-^

Accessoirement, ils ont du super bon thé à 2€ la cup et des prises pour travailler comme au Starbucks, mais en moins cher et en mieux. ^-^

Pour tout savoir sur cette librairie 5.0 :

librairie des pufs des sièges rouges et des tables pour travailler
découvrir la librairie des pufs

À propos de la pépinière Bookelis :

Une pépinière dans le langage des start-ups, c’est un endroit où les jeunes entreprises sont couvées, formées et accompagnées vers le succès. L’auteur indépendant n’étant ni plus ni moins qu’un entrepreneur, l’idée d’une pépinière est d’aider les auto éditeurs à se professionnaliser.

Bookelis est une plateforme d’autoédition qui accompagne les auteurs pour publier leur livre en numérique ou en papier et qui leur propose de nombreux services pour améliorer leur livre ou le promouvoir. Le but de chaque conférence est de traiter d’un sujet précis et de faire des cas pratiques pour pouvoir passer à l’action dès qu’on rentre chez soi.

Pour en savoir plus sur Bookelis, c’est ici :

https://www.bookelis.com/content/63-que-fait-bookelis-publier-son-livre

Pour suivre les prochaines conférences de la pépinière c’est ici :

pepinière bookelis
suivre les prochaines conférences de la pépinière Bookelis

Voilà! Vous savez tout! Bonne chance à vous dans vos projets ^-^

    • AAAAAND YOU WIN!
      Merci! tu es the first à avoir commenté! Du coup, je me dis que je pourrais te faire un cadeau quand même hein? 😉
      Si tu veux un exemplaire papier du livre “polir son roman”, envoie moi ton adresse en privé!
      bises et merci beaucoup pour ton soutien sur Facebook, sur Twitter et sur le site ^-^

      Bonne chance à toi dans tes projets ^-^

  • Tu es toujours de bon conseil ! Venant tout juste d’ouvrir mon blog, tu me mets face à ma propre expérience. Ca me rassure, je suis sur la bonne voie. Pour l’instant, je l’ai dédié à mes lectures et ma page Facebook à l’écriture. Je verrai pour fusionner les deux à l’avenir, quand je serai prête 😉 Merci !

    • Cela me semble une très bonne stratégie. Petit à petit, l’oiseau fait son nid. On en parlait du blog de lecture pendant la conférence. Pourquoi ne pas faire des clins d’œil à tes univers d’écriture dans certaines de tes chroniques? Même si toutes ne s’y prêtent pas 😉
      Moi aussi je suis en train de me créer un tout nouveau site. Je t’en reparlerais si tu veux me donner ton avis!
      Merci pour ton commentaire et ton soutien! Bonne chance!

  • Sujet numéro 1 de l’expérience scientifique au rapport. ^^

    C’est totalement vrai, faire un blog est une tâche ingrate ; on y consacre du temps autant dans la conception que l’écriture, on cherche un moyen d’intéresser les gens tout en conservant sa propre voix, on parle seul bien souvent… Et c’est d’autant plus vrai lorsqu’on déteste faire sa publicité et courir après les gens. J’ai toujours des difficultés avec cette obligation de “se vendre”, j’y attache malgré moi une forme de narcissisme. Mais compter sur la chance n’est pas une solution et je vois bien autour de moi que ce sont les réseaux sociaux qui font une grosse partie du travail. Dans des cas comme le mien, il faut surement commencer par travailler sur cette impression de culpabilité à aller chercher son lectorat. 😉

    • Ahah! j’ai un peu raté mon coup et mis trop de temps pour valider les commentaires. Du coup, tu n’es pas tout à fait la première 😉
      En fait, je ne pensais tout bonnement pas que l’expérience marcherait. Cela me fait très plaisir, merci beaucoup!

      Et pour répondre à ton commentaire: EXACTEMENT! C’est EXACTEMENT ce que je ressens finalement. Justement, je réfléchissais pas mal à pourquoi j’étais ainsi bloqué. C’est un peu le syndrome de l’imposteur. Pourquoi parler de mes livres, après tout, est-ce qu’ils le méritent? Est-ce que je n’ai pas l’air ridicule à parler toute seule? le fait que personne ne me réponde est-il dû au fait que je ne suis pas intéressante? Ou est-ce qu’on ne va pas croire que j’ai pris le melon à parler de mes bouquins?
      Bref, toutes ces questions me trottent toujours en tête comme autant de Cracoucass qui me déconcentrent et me font douter. Mais comme tu le dis, nos livres ne se feront pas connaître tout seul. Donc, il faut foncer et laisser les doutes au placard!

      Merci encore et bonne chance à toi!!

    • tu me disais sur Facebook que le blog permet d’aller un peu plus loin justement. Que chaque média apporte quelque chose de différent. J’aimais bien ton point de vue ^-^
      Enfin, tu sais que je me méfie de Facebook 😉
      Big brother…
      Blague à part, le blog est le point névralgique de notre communication je pense. Mais c’est surtout ce qui nous appartient en propre. Personne ne peut décider de nous fermer notre compte ou de soudainement décider que nous devons payer poru que nos posts soient vu (enfin, si Google a ce pouvoir, mais bon)
      .
      De plus, le blog est une plaque tournante, de là, on peut renvoyer sur twitter, insta and co. Mais surtout capturer les lecteurs pour qu’ils s’inscrivent à notre liste email. Après, cela devient plus simple de les recontacter 😉

      bref: le blog n’est pas mort ahah! Surtout le tien qui est superbe et plein de contenu! Bravo!

  • Je participe à l’expérience scientifique 😉
    Blague à part, ton article me rappelle qu’il faudrait que je blogue de façon plus régulière et moins décousue. Plus facile à dire qu’à faire !

    • merci pour l’expérience 😉
      idem pour moi. Le problème des conseils c’est qu’ils sont bien beau mais il faut avoir du temps à leur consacrer!
      C’est pour cela que le conseil de Laure m’a sauvé la vie (ouais, j’abuse, en fait non, j’abuse pas 😉
      Écrire plus court, sur un format plus simple, avec une routine de travail, cela permet d’être plus efficient et de moins se fatiguer et donc d’être plus régulier sur le long terme!
      Bon courage à toi!!
      PS: je n’oublie pas les textes à t’envoyer, j’ai pas mal écrit dans mon coin, ça va bientôt sortir 😉

    • Ahah! On est deux! c’est vrai que c’est difficile de bloguer sur ses livres et sur sa démarche d’auteur. C’est tellement personnel… C’est aussi par facilité que je me suis repliée sur les conseils d’écriture. La technique permet de prendre du recul, c’est quelque chose de plus facile.
      Enfin en même temps, mieux vaut mal faire que de ne rien faire du tout hein?
      ^-^
      bonne chance à toi!

  • Excellent article, je me le garde sous le coude, c’est une sorte d’aide-mémoire pour apprenti blogueur…
    Accessoirement, ton appel à l’action vient de fonctionner (mais sinon, j’aurais mis un mot sur facebook plutôt, par facilité…)

  • Test pour ton étude scientifique 😉

    Article instructif 🙂 Ligne éditoriale, voilà qui est très juste. Quand on commence dans l’écriture, l’autoédition etc.. toussa toussa, j’ai souvent entendu dire “Oui mais c’est pour le plaisir, pas la peine de faire qqch de pro blablabla. La ligne éditoriale en est un bon exemple.
    Un blog est souvent amené à devenir un gloubi-boulga d’articles si on ne s’y tient pas.

    Il faut également faire attention à son lectorat : qui me lit ? des auteurs ou des lecteurs ?

    Bref, bonne analyse 🙂

    • oui les filles ont bien réfléchi à la question. Il y a de la bouteille derrière. ^-^
      J’aime bien ton terme: gloubi-boulga ahah! Cela rend bien le problème. C’est le danger qui nous guette si on ne prend pas le sujet au sérieux 😉
      Merci d’avoir participé à l’expérience!!

  • Coucou, je m’auto-commente.

    Juste pour vous faire un petit bilan de mon expérience scientifique. Je me suis dit que cela pourrait vous intéresser 😉

    Sur 74 personnes qui ont vu l’article le lundi et compte tenu du taux de rebond, on peut considérer que environ 57 personnes ont lu au moins une partie de l’article. Sur ces 57, 6 personnes ont mis un commentaire, dont 3 ont mentionné l’expérience.
    En comparaison, mon article sur les métadonnées (presque similaire sur le trafic, le thème, le contexte) n’a eu AUCUN commentaire. Car je n’ai fait aucun appel à l’action.

    Vous me direz: «tu fais souvent des appels à l’action sur tes articles. Et pourtant, les commentaires frôlent le zéro absolu.»

    Alors, pourquoi cet appel à l’action là a marché?

    Parce qu’il est disruptif. Il sort de l’ordinaire. Il est ludique. Et surtout, il est personnel et implique le lecteur. De plus, cela crée une sorte de connivence entre nous. Un travail et un but commun.

    Je pense qu’on peut en tirer une leçon. Comment l’appliquer au roman? Je ne sais pas. J’y réfléchirai. Et à chacun d’être créatif 😉 d’ailleurs, si vous avez des idées, partagez-les! Merci d’avance ^-^

    Sinon, je vous ai dit que le bloguing était une traversée du désert? Dans cet article, j’ai trouvé une fraiche oasis. Merci à tous d’avoir participé à l’expérience!

    Big love.

  • Eh hop ! encore un cobaye !^^

    J’avais commencé un blog il y a quelques années, sauf que je l’avais mal structuré. Résultat : pas de visiteurs, donc le blog a sombré de lui-même. J’en ai repris un il y a un mois, tout neuf, avec une formule un peu différente. Et surtout, j’essaie de m’obliger à publier un article par semaine minimum. On va voir combien de temps je tiens^^

    • un article par semaine, c’est souvent le rythme recommandé, voire deux, mais pour l’avoir tenté et sur mon blog auteur et sur le blog de l’alchimiste, je sais que ce n’est pas facile! Pour tenir le rythme, il faut faire des choses light. Et même ainsi… Enfin, je fais pas partie des personnes les plus efficaces ni des plus courageuses! en même temps si ton blog porte sur ton univers d’auteur et pas un truc décalé, c’est plus facile d’écrire je pense, et plus gratifiant.

      je te souhaite bon courage et plein de réussite! Gambatte!

  • Encore un commentaire d’auteur! Décidément, on n’en sort pas! Mon expérience de blogueur est très similaire à la tienne, à la fois dans l’inefficacité de mes appels à action, dans la transformation d’un blog à l’origine destiné aux lecteurs, et qui s’est de plus en plus tourné vers les auteurs, et dans sa faible popularité.

    Mon seul article ayant dépassé les 200 commentaires était ultra polémique dans son titre, puisqu’il y était question de liste noire. C’est d’ailleurs encore l’article qui attire le plus de monde sur mon blog, mais comme il a une vraie utilité, je le garde (après en avoir modifié le titre, toutefois).

    La polémique, ça marche, mais j’avoue que j’aurais beaucoup de mal à bosser pour Charlie Hebdo quand même.

    Je pourrais dire que je me soigne de mon blog avec ma liste de lecteurs (mailing list), mais que c’est un remède de cheval.

    C’est là qu’on se rend compte que les enjeux ne sont pas du tout les mêmes pour les auteurs et les lecteurs. Les lecteurs sont timides. Ils n’osent pas parler de manière générale, et pour certains, il est peut-être plus délicat encore de communiquer avec une personne qu’ils fantasment comme supérieurement armée intellectuellement. D’autres doivent aussi penser qu’il est sacrilège de déranger un auteur qui a sa vie entièrement tournée vers l’écriture.

    Avoir une liste incite aussi à l’humilité: dès que l’on n’offre pas une kindle voyage (ou autre lot prestigieux) à gagner en coucours, le taux d’ouverture de mails chute prodigieusement, et je ne parle même pas des clics sur les liens.

    Un exemple concret: mon dernier email à mes lecteurs, qui portait sur les précommandes de mon prochain roman, a été ouvert à 22%, et cliqué à 0,7%!!!

    Ce qui reste malgré tout bien supérieur à Facebook. Mais bon, redescendre sa montagne sans se faire écraser par ce rocher de Sisyphe reste un boulot de tous les instants, même si je trouve beaucoup plus intéressant d’avoir la certitude de m’adresser à des lecteurs plutôt qu’à des auteurs sur ma mailing list.

    Au moins, je suis dans le concret, je peux toucher du doigt toute l’âpreté du réel, et me confronter réellement à la difficulté.

    Amicalement,

    Alan

    • Merci pour ton retour d’expérience concret!
      les taux d’ouverture qui te remettent l’égo à zéro je connais haha!
      en effet, c’est bien que tu aies une bonne liste sectorisée. C’est pas toujours facile de convertir les gens vers la liste que ce soit depuis le site, depuis un livre ou depuis une dédicace. Ça vaudrait un article, hein? 😉

      Quand à Facebook, j’en ai ras-le-bol: montrer ton post uniquement à 10% de tes fans puis te demander de payer pour le montrer plus largement. Un de ces quatre matins, ils nous feront payer des milles et des cents juste pour exister sur Facebook. D’où l’importance d’avoir son propre espace qui permet de renvoyer sur ses autres réseaux sociaux. Ne pas trop dépendre d’une plateforme.

      200 commentaires? ouah, c’est énorme!
      Idem, sur mon ancien blog, mes articles les plus lus et commentés étaient polémiques. Ici, ce n’est pas trop le ton. Mais justement, à la suite de la conférence bookelis on a discuté avec Laure de mon prochain blog d’auteure et je vais mettre du contenu un peu plus… pas vraiment polémique, mais plus “polarisé” et centré autour de mon univers d’auteure. J’espère moins passer inaperçue ainsi 😉

      Ton image du rocher qui nous retombe dessus est exactement ce que je ressens. La moindre erreur, le moindre problème de timing peut nous coûter le lancement d’un livre! Et hop! Le rocher nous écrabouille la motivation.
      la vie d’indé est rude. On est toujours content de le faire mais c’est un combat qui demande un mental d’acier.
      Avoir des modèles au dessus de soi, des exemples, des preuves qu’on peut réussir, aide beaucoup et tu fais partie de ces modèles ^-^
      merci pour ton message et bonne chance à toi!

  • Je blogue depuis 3 ans, j’ai en moyenne 10 commentaires par jour, et pourtant les ventes que je fais ne viennent pas ou très peu de mon blog. Su mon blog, je présente bien sûr mes romans, mes poèmes, mais je présente aussi des écrits que je fais spontanément. Des défis écriture, mes ressentis de lecture, et j’invite même les lecteurs à écrire une fois par semaine (du tout simple !).

    • C’est une très bonne idée les défis d’écriture! Et invitez les lecteurs à agir est la meilleure façon de les faire agir en effet!
      J’ai l’impression que tu es très régulière et j’imagine que cela paie, tu as du trafic et de l’engagement. Après, convertir en vente est une autre chanson. Fais-tu des liens vers tes romans dans tes articles? Par exemple: «tel livre est une sources d’inspiration pour tel roman, si vous voulez le découvrir cliquer ici»
      Propose tu un échantillon gratuit pour pousser les lecteurs à découvrir ton univers?
      En fait, toute l’idée de la ligne éditoriale du blogging telle que la conçoit laure est de trouver des thèmes qui amènent naturellement le lecteur à vouloir découvrir tes livres.
      Après, les plateformes de ventes restent le meilleur endroit pour que les lecteurs découvrent tes livres. C’est un peu logique qu’elles marchent mieux! Et tant mieux car pour d’autres auteurs, cela ne marche pas du tout!

      Merci pour ton retour d’expérience et bonne chance à toi dans tes projets!

  • Allez j’y vais de mon petit commentaire parce que comme tu le dis (oui, je tutoie direct, je trouve ça plus naturel !) C’est important d’interagir sur la toile.
    Bon après je suis désolé mais je suis aussi auteur donc je vais pas vraiment élargir ton lectorat ^^
    Mais tout de même, merci piur cet article et ces conseils qui vont en aider plus d’un je pense !
    Et bonne continuation 😉

  • L’idée de créer un blog me trotte dans la tête depuis des années. mais je n’ai jamais osé le faire et je me demande toujours si cela en vaut la peine même si je suis jeune et très loin d’être publiée. ( En fait, pour l’instant je ne fais que partager quelques écrits sur wattpad et rien de plus. )

    • coucou elisabeth!
      alors le blog ou alors un site statique que tu n’enrichie pas régulièrement, peut servir à centraliser tes réseaux sociaux et à attirer u trafic google sur certains mots clefs. Mais je te dirais, si tu n’as pas le temps de tenir un vrai blog, que tu as un compte wattpad qui marche bien, contente toi de diversifier les modes de contacts avec tes lecteurs. Si du jour au lendemain wattpad supprime ton compte, tu perds tout. Essaie juste de ramener tes lecteurs sur facebook ou mieux vers une lettre email (mailchimp par exemple est très simple à utiliser).
      Au delà de générer du trafic et de te rendre visible, le but est de t’assurer que tu gardes contact avec tes lecteurs et que tu ne dépends pas du bon vouloir d’une seule plateforme comme wattpad ou facebook.