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Basic : Le voyage du héros de Christopher Vogler

Une fois n’est pas coutume, nous allons parler structure avec le Voyage du Héros de Christopher Vogler. Et pourtant je déteste cela. Mais comme Rimbaud a appris à composer en Alexandrin avant de déstructurer la poésie, je pense qu’il est pas mal de connaître ses classiques de la construction de scénario. Et puis vous en parler me permettra aussi d’exprimer mes doutes. Nous allons donc attaquer par celui qui a façonné tous les Disney et Hollywood…

 « Mais dis tata, à la fin, le héros bossu, il se transforme en beau prince? »
« Bah non, il reste comme ça. ».
O_O

 

Avant-propos: Les réserves de l’Alchimiste sur le voyage du héros (et toutes les structures!)

une alchimiste à lunettes a l'air toute vénère en regardant dans son tube à essai. C'est moi devant une structure comme le voyage du héros
© Yvan Postel

Je me sens obligée de vous parler du voyage du héros car vous lirez sur de nombreux autres blog que c’est la panacée (j’ai tenu ce discours dans ma jeunesse). Certains Vogler Furious disent même que toute histoire doit suivre ce schéma, blabla, recette miracle à best seller, blabla. Sachez qu’une histoire est un organisme vivant et ses cellules ne sont pas des archétypes ou des paliers. Ses cellules vivantes se sont ses personnages et les lois du monde dans lequel ils évoluent. Vouloir obliger le vieux savant à dire ceci car il a l’étiquette du mentor, ou enchainer une action car on est à la moitié de l’histoire alors que ce n’est pas ce dont les personnages ont envie… c’est la meilleure façon de faire de la soupe. Car s’il y a une chose qu’on est câblé pour détecter, c’est les incohérences dans les réactions d’un personnage.

Cependant, c’est intéressant de connaître ce template. Pourquoi? Car la majeure partie des films d’aujourd’hui sont construits là-dessus. Ainsi que de plus en plus de livres, surtout en SFF. Ainsi, vos lecteurs sont habitués à ce schéma qu’ils rechercheront inconsciemment. Le connaître, c’est savoir ce que transmet votre histoire. Mais cela ne veut pas dire s’y plier. Ceci n’est donc pas une recette, ce n’est que des codes et des ficelles largement utilisées qu’il est bon d’identifier pour savoir s’en jouer.

Enfin, certains écrivains refuseront toujours de se plier à une structure: ce sont les jardiniers. Ceux qui sèment des personnages comme autant de fleurs et qui les regarderont pousser. Si vous êtes de ceux-là, cet article va vous donner des boutons 😉 Foncez dans la catégorie Émo-Moe, qui traite des personnages.

un jardinier regarde une plante en pot qui pousse! C'est l'ennemi naturel des méthodes d'écriture comme le voyage du héros
© Yvan Postel

Structure de base : Le voyage du héros de Christopher Vogler

couverture du livre de christopher vogler sur le voyage de l'écrivain en version anglaise, lien amazon sur l'image
“Le guide du scénariste” Christopher Vogler

En trois mots sur le voyage du héros :

Les mythes parlent à notre cerveau

L’essence du voyage du héros :

Les histoires répondent à un besoin psychologique profond, une quête de vérité exprimée dans les mythes et contes de fées antiques. Ainsi, les mythes (et les Disney ^-^) suivent le schéma d’un voyage initiatique dans un autre monde :  le héros quitte le confort de l’habitude, prend des risques pour obtenir quelque chose et il en revient grandi.

des cornus et des alambics d'alchimiste en mode BD. L'essence du voyage du héros
© Yvan Postel

La structure du voyage du héros :

Après une courte introduction, Vogler introduit les archétypes, les masques que portent les personnages d’une histoire. Puis il introduit les différentes étapes du voyage du héros. A la fin, il donne quelques clefs sur ce qui fait de grandes histoires (partie que je préfère évidemment ;).

1. Les archétypes du voyage du héros ou Le rôle des personnages dans une histoire

L’archétype est la fonction d’un personnage, son rôle dans l’histoire et son rôle psychologique pour le héros. Cela ne fait ni son histoire ni son caractère. Un même personnage peut du reste porter plusieurs masques. La liste ci-dessous est incomplète et ne traite pas de tous les aspects psychologique, dramatiques etc. abordés dans le livre. Vogler donne également des déclinaisons de chaque fonction pour différents genres : romance, policier…

  1. Le Héros: Au-delà de la force ou de la bravoure, par définition, le héros est celui qui est prêt à se sacrifier pour le bien de la tribu. Mais c’est également celui qui vivra l’initiation. Au début de l’histoire, il a des qualités, des défauts et des aspirations. C’est cela qui permet l’empathie et l’identification des lecteurs avec le héros. L’aventure permettra au héros d’exprimer ses qualités, de réparer ses défauts et de combler ses vœux : en un mot « grandir ».
  2. Le Mentor : Le personnage qui instruit le héros, le guide, le protège et parfois lui donne des cadeaux.
  3. Le Gardien du Seuil : C’est celui qui garde le seuil de l’autre monde. Il teste le héros.
  4. Le Hérault : Celui qui appelle à l’aventure mais aussi qui appelle à un changement chez le héros.
  5. Le Métamorphe : Aussi appelé l’insaisissable. Il peut être la femme fatale, l’ami imprévisible.
  6. Le Filou : Souvent un comique, il porte l’énergie du changement et révèle la vérité par des accidents, des lapsus révélateurs…
  7. L’Ombre : Il représente l’énergie du côté obscur, l’inverse du héros mais aussi ce qu’il redoute le plus. L’ombre doit être vaincue par le héros. L’ombre peut être un ennemi juré ou simplement un antagoniste, un rival, qui entre en conflit avec le héros car il a des intérêts ou une vision du monde différente. Il est important d’humaniser l’ombre avec des qualités, des rêves et des faiblesses. Ainsi, lorsque le héros fera le choix de le tuer (même métaphoriquement), son acte relèvera d’un choix moral, pas d’un acte réflexe sans importance.

Note de l’alchimiste: On est bien d’accord que ce qui fait un grand personnage, ce n’est pas un masque, hein? Mais son moi profond, ses désirs enfouis, sa démarche pathologique… Appelez cela comme vous voulez, mais ne croyez pas que le taf est fait parce que vous avez collé un masque à un perso. Encore une fois, n’hésitez pas à consulter la rubrique Emo-Moe ^-^ Faites pas votre lézard fainéant. Il n’y a pas de recette miracle 😉

un léjard fait bronzette en saloppette. Image du cerveau reptilien fainéant qui est à l'œuvre dans votre héros
© Yvan Postel

2. La structure mythique du voyage du héros

Le voyage du héros compte 12 étapes dont l’appel à l’aventure, le passage du seuil (le héros doit affronter une épreuve pour se lancer dans l’aventure), l’ordalie (le moment où le héros affronte ses plus grandes peurs ou semble mourir, moment de grand désespoir), la récompense et la résurrection (nouvel ordalie qui montre que le héros a progressé). Le voyage peut être littéral ou être un voyage intérieur dans le cas d’une romance par exemple. Attention! Ceci est une structure narrative parmi tant d’autres (oui je sais, je radote).

Le voyage du héros sur une sphère avec les 12 étapes

 

  1. Monde ordinaire : Exposition des personnages, de sa réalité, présentation, des défauts, des besoins et des vœux du héros ou du déséquilibre à l’œuvre dans son univers
  2. Appel à l’aventure : Incident déclencheur, rupture de l’équilibre, message qui appelle le héros au changement
  3. Refus de l’appel : Souvent le héros a peur de se lancer dans l’aventure. S’il n’a pas peur (cela arrive), quelqu’un exprime ses doutes à sa place : changer comporte un risque
  4. Rencontre du mentor : Bien souvent, c’est le mentor qui permet au héros de surmonter ses peurs. Mais pas forcément. Le mentor peut apparaître à un autre moment. Le héros est parfois poussé en avant par son ombre.
  5. Passage du seuil : Il s’agit d’un acte de volonté. Une épreuve attend souvent le héros, un gardien du seuil peut bloquer la porte. Métaphoriquement, le héros franchis la porte de l’autre monde
  6. Tests, alliés et ennemis : Le héros subit une série d’épreuves pour comprendre les règles de l’autre monde, pour devenir plus fort mais aussi pour obtenir des alliés
  7. L’approche de la cave secrète : Avant de pénétrer dans l’antre du méchant, la compagnie prépare un plan, affute ses armes, se prépare au risque à venir,
  8. Ordalie centrale, Mi-chemin, Mort et Renaissance : Un des climax de l’histoire. Le héros se confronte à ses plus grandes peurs. Il subit un revers, manque de mourir (même métaphoriquement). Ce moment de grand désespoir est suivi d’une renaissance.
  9. Récompense : Le héros en ressort transfiguré, il a acquis un nouveau pouvoir, une sagesse nouvelle. C’est aussi souvent un moment de bilan où on regarde en arrière
  10. Route du retour : Le héros doit retourner dans son monde mais l’ombre n’a pas dit son dernier mot. A ce stade, l’histoire a besoin d’énergie, une course poursuite est la bienvenue
  11. Renaissance : Le héros a grandi mais il n’est pas encore au bout de son évolution. Une nouvelle ordalie dont le héros triomphe. Il a progressé, il se montre souvent capable de faire une chose dont il était incapable en 1.
  12. Retour avec l’élixir : Le héros ne ramène pas seulement quelque chose pour lui mais aussi pour la tribu.

Note de l’alchimiste: Merci de ne jamais forcer vos personnages à dire ceci ou à faire cela pour faire plaisir à l’une de ces 12 étapes. Enfin, c’est mon point de vue d’alchimiste. Nombreux sont les écrivains qui vous diront le contraire 😉 Merci aussi de ne pas vous lancer dans un plan sur la base de ladite structure avant même de connaître intimement vos persos. Ne choisissez jamais à leur place!

3. La transformation du héros selon le voyage du héros

A ces 12 étapes correspondent 12 paliers de l’arc du personnage, car au fur et à mesure de son voyage, le héros évolue. On ne lit pas une histoire pour voir des explosions de voitures, on veut voir un héros progresser.

mise en parralèle de l'arc du voyage du héros et de l'arc de trasformation du hérosTraduction : Conscience limitée, Conscience augmentant, Résister au changement, Surmonter, S’engager, Expérimenter, Préparer, Grand changement, Conséquences, Nouveau dévouement, Tentative Finale, Maîtrise

Note de l’alchimiste: C’est la partie avec laquelle je suis la plus en phase dans cette méthode. Bien sûr, ici aussi, il n’y a pas d’équation miracle mais l’idée de progression du héros est importante. Là encore, on ne choisit pas pour lui mais on le confronte à des difficultés grandissantes qui l’obligent à remettre en cause sa vision du monde.

Le cœur de la méthode du voyage du héros, le cœur de Christopher Vogler

Le personnage estPhoto de Christopher vogler, le créateur du voyage du héros, un monsieur à nmoustache très sympathique très humain et sympathique. Ce que j’ai préféré de sa masterclass, c’est tout ce qu’il dit en off, vers la fin. Voilà les éléments qui, au delà d’une structure, apportent réellement à la compréhension d’une histoire selon moi:

 

  1. Les histoires sont comme les fées, elles répondent aux vœux, souvent formulés par le héros au début de l’histoire. Mais celle-ci va lui montrer que les vœux conscients sont souvent différents des besoins inconscients.
  2. Une bonne histoire pousse l’audience à faire le vœu avec le héros. Pour cela, le vœu doit devenir un acte de volonté par des choix répétés. Un héros prend son destin en main.
  3. Une histoire est une leçon vivante d’un thème, par exemple: “le mal ne paie pas”. Le thème est la colonne vertébrale de l’histoire. Si certaines scènes ne peuvent pas être rattachées à ce fil rouge, il faut se poser la question de leur utilité.
  4.  Supprimer une scène ne diminue pas l’énergie de l’histoire, c’est comme concentrer les spots et la lumière sur les scènes restantes.
  5.  Une histoire est une échelle de sensation, plus elle avance, plus les émotions de l’audience augmentent vers la catharsis. Il faut enchaîner le calme et les climax et garder la scène avec le plus d’énergie près de la fin.
  6. L’histoire délivre une justice poétique. C’est pour cela qu’on attend que les méchants soient punis et qu’on déteste les histoires qui finissent en point d’interrogation. C’est notre côté enfant (maintenant, vous faites ce que vous voulez, hein? 😉

À vos plumes!

© Yvan Postel
© Yvan Postel

Regardez Star Wars IV, le tout premier, celui qu’on appelait La Guerre des Étoiles dans ma jeunesse. Observez sa structure ^-^
Pour info, George Lucas n’a pas lu Vogler, mais il a lu Campbell. Et ils sont parvenus aux mêmes conclusions…

PS: Si vous êtes du genre écrivain architecte et que vous voulez approfondir cette structure, la masterclass de Christopher Vogler est un trésor d’énergie positive. Surveillez la page des Editions Dixit

une alchimiste à lunettes a l'air toute vénère en regardant dans son tube à essai. C'est moi devant une structure comme le voyage du héros
© Yvan Postel

Bon vous laissez pas embrouiller et bonne chance à vous dans vos projets! =^-^=

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couverture comment polir son roman pour en faire un diamant

Pas de structure, promis 😉

  • Je me posais une question. Si nous retrouvons si souvent cette fameuse structure dans les œuvres imaginaires, n’est-ce pas aussi parce que nous tenons absolument à la retrouver dans ce que nous lisons ou regardons ? Serait-ce la raison pour laquelle si certains éléments manquent à “leur place initiale”, nous les cherchons activement dans le reste du récit, comme par exemple le mentor dont tu parlais, qui ne serait pas là pour initier la quête, mais qu’on chercherait à retrouver dans le prochain personnage doté d’une certaine sagesse ? Alors que ces individus plus sages que les héros existent forcément au sein du monde, non ?

    C’est un peu comme les clichés, les gens courent inconsciemment ou non après, et les trouvent. Si tu es persuadé que le récit comporte une Mary-Sue, tu finiras par caser un personnage dans ce moule, en réajustant les caractéristiques pour parfois aller à l’essentiel de ce qui, pour toi, fait penser que c’est une Mary-Sue (par exemple, elle est très belle).

    D’ailleurs, c’est un peu une autre version de l’allégorie de la caverne. Dès lors que l’on a eu accès à une connaissance, ici l’existence d’une structure narrative ou d’un stéréotype, on ne peut s’empêcher bien souvent d’utiliser cette connaissance à outrance et de nous aveugler avec comme s’il s’agissait de l’unique vérité. Sans voir qu’il existe différentes façons de concevoir un récit ou un personnage.

    Bref, ce que je veux dire, c’est que même si l’auteur ou l’artiste ne veut pas suivre ce plan, voire cherche à s’en éloigner ou n’en a carrément jamais entendu parler, les lecteurs qui y sont sensibles lui trouveront malgré tout des similitudes plus ou moins fortes. Pour deux raisons selon moi : parce que c’est rassurant de s’en remettre à quelque chose de connu (et même l’auteur le fait, selon ses propres connaissances) ; mais aussi, parce que nous ne supportons pas d’avouer que notre prochain a acquis une connaissance différente, qu’il sait faire une chose différemment de la masse (et donc de nous). Les seuls qui ont ce droit, ce sont les génies et les visionnaires. 😉

    Voilà, c’était ma petite réflexion du jour. ^^

    • très intéressante!
      Merci de ta contribution! ^-^
      alors oui, c’est aussi pour cela que j’en parle, pour qu’on sache ce que l’on fait même inconsciemment. C’est vrai que les lecteurs y sont habitué. Mais nombre d’entre eux commence aussi à en être blasé (parfois inconsciemment). En fait, le mieux je pense et de connaître ces codes et d’en jouer pour apporter de la profondeur à son histoire en entraînant le lecteur dans un cheminement inconscient.
      Mais ça, c’est un jeu d’architecte auquel je ne me risquerais plus. Je me contente d’accentuer certains traits qui apparaissent par hasard dans l’histoire.
      Par exemple, dans ma romance secrète (lol) l’héroïne n’a clairement pas de mentor vivant. Elle ne veut pas de mentor, car elle est en colère contre l’éducation de son père et évolue dans un monde macho. Pourtant, elle avait besoin d’un code de conduite pour être attachante (encore une chose que les lecteurs recherchent inconsciemment avec un héros un peu dur). Après moults réflexions, la solution trouvée est Yoda. Elle se prend pour un jedi. Et ça marche très bien. j’ai joué avec le code du mentor.

      Mais cela c’est arrivé en phase de relecture. Je n’ai pas créé mon histoire en me disant: «Alors, il faut que j’invente un mentor, et arrivé là, il doit faire ceci puis cela…» (ce que j’ai fait pendant des années ceci-dit, Demon Heart s’en souvient encore et n’est toujours pas sorti à cause de ça)

      Tout cela pour dire que Vogler m’a pourri la vie pendant des années sans que je le sache, mais aujourd’hui, il fait parti de mon arsenal d’analyse du produit fini comme il fait parti de la grille d’analyse consciente ou inconsciente du lecteur (sans parler de l’éditeur, OMG)
      C’est pourquoi j’en parle, mais avec des pincettes 😉 Tu as tout à fait raison pour l’allégorie de la caverne. Et peut-être que mes mises en garde ne serviront à rien pour certains jeunes auteurs… j’espère que non. Donc, merci encore d’avoir appuyé là où ça fait mal!

      PS: je ne crois pas au génie, peut être parce que je suis vexée de ne pas en être un 😉

  • Campbell a dégagé ces “règles” (ho le vilain mot) de centaines de contes et ouvrages de part le monde. Par exemple, la Cendrillon chinoise, écrite bien avant les frères Grimm, raconte la même histoire qu’eux.
    Ce qui est intéressant c’est de se demander pourquoi la nature humaine attend toujours la même chose des histoires, quelles qu’elles soient. Et la réponse, que je vous laisse chercher, est humaine, ce qui est rassurant 😉

  • “Certains Vogler Furious disent même que toute histoire doit suivre ce schéma, blabla, recette miracle à best seller, blabla. Sachez qu’une histoire est un organisme vivant et ses cellules ne sont pas des archétypes ou des paliers. Ses cellules vivantes se sont ses personnages et les lois du monde dans lequel ils évoluent. Vouloir obliger le vieux savant à dire ceci car il a l’étiquette du mentor, ou enchainer une action car on est à la moitié de l’histoire alors que ce n’est pas ce dont les personnages ont envie… c’est la meilleure façon de faire de la soupe. Car s’il y a une chose qu’on est câblé pour détecter, c’est les incohérences dans les réactions d’un personnage.” Merci pour tes mots qui me font du bien et me déculpabilisent de ne pas arriver à suivre la méthode d’écriture selon le chemin du héros… Enfin, bon je ne vais pas non plus cracher dans la soupe, j’ai quand même écrit pas mal de nouvelles. Mais j’essaie d’écrire un polar avec cette “méthode” et je bloque. Je crois que je vais suivre mon instinct et… en sortir un peu beaucoup.

    • Hello! Oui, cela m’a fait pareil quand j’ai compris que m’enfermer dans des règles me bloquait plus qu’autre chose. Pour l’écriture de polars, je te conseille vivement la méthode d’écriture d’Elizabeth George. Je me suis grandement inspirée de ses fiches personnages pour mes livres et elle donne aussi des tips pour le policier. ^-^ d’ailleurs, j’adore sa série de l’inspecteur lynley.
      belles écritures à toi!